Tuberculose guérie! Omar de nouveau en forme
J’ai préparé un gros sac de médicaments pour Yéra, qui travaille dans un poste de santé très démuni à Fouta. Je vais le déposer chez sa femme Awa. Oh, elle a beaucoup maigri. Elle me dit avoir été très malade : grosse fièvre, douleurs, maux de tête. Je lui dis de ne plus se rendre au centre vu que Yéra est maintenant à Fouta, car je n’ai pas confiance en Assice : pour moi il est nul et puis j’ai eu des échos comme quoi il abusait des gens et gardait pour lui l’argent, il s’arrange pour se faire payer directement sans passer par le secrétariat. Il est en train de pourrir ce dispensaire social ! Elle me dit avoir été le consulter lorsqu’elle était malade, mais qu’ensuite elle a préféré se rendre à l’hôpital. Puis Yéra de retour de Fouta, s’est occupé d’elle. Le docteur Amady Niang doit venir de Dakar dimanche, pour essayer de résoudre ce « problème Assice », malheureusement ils ne trouvent personne qui accepterait d’être peu payé, de consulter gratuitement quand c’est nécessaire. J’ai beaucoup parlé au téléphone avec Yéra de ce que je savais, pour l’alerter : il était en partie avisé, des patients se sont plaints. L’autre jour, j’avais croisé N’Deye, sœur et secrétaire, qui m’a reproché de ne plus venir au dispensaire, je lui ai dit « tant que ça sera Assice, je n’irais pas ! ». En plus, je déteste son manque d’empathie et de son air dégouté devant les malades. « Pourquoi tu vas à l’hôpital ? » je vais en urologie, Assice ne connait même pas le terme. Désolée N’Deye, tu me manques aussi.
J’espère que la réunion de dimanche sera déterminante. La mère fait partie de l’association et tient à faire vivre le projet de feu son mari.
